Construire une maison pour sa crèche 3/4.

Publié le par Mateo

Ciel ! Nous sommes aujourd'hui le 19 décembre, et je ne vous ai pas donné de nouvelles depuis plus de deux semaines !

 

Pardon.

 

La crèche avance, un peu au ralenti ces derniers temps pour des raisons aussi diverses

que peu agréables mais ne nous étendons pas !

Les toitures sont terminées, les gravures aussi, et la peinture est en bonne voie !

 

 


 

J'avais commencé une série de didacticiels sur ma méthode pour réaliser un bâtiment, quel qu'il soit, pour sa crèche. Vous pouvez retrouver le premier volet (qui traite de la structure générale) et le deuxième volet (qui traite de l'enduit et de la gravure de la façade). Reprenons donc là où nous en étions.

 

Il nous reste à faire la toiture, et mettre le tout en peinture. Je traiterai aujourd'hui de la toiture.

 

J'ai longtemps hésité pour mes toits. Bien sûr, les bâtiments sont provençaux, ils sont donc couverts de tuiles romaines, pas d'ardoise, pas de chaume, non, de bonnes vieilles tuiles romaines. Il y a plusieurs solutions. Soit on fait un toit unique, en une seule plaque, soit on fait les tuiles une par une. Et là encore, pour chacune de ces deux options, deux nouvelles solutions s'offrent à nous... j'ai choisi la plus compliquée ! Et aussi à mon sens, la plus réaliste...

 

 


 

Une plaque de toit unique :

 

* Elle peut être issue du commerce, "Noch" par exemple (accessoires miniatures) commercialises des plaques de toit en plastique. Elles peuvent être moulées au latex puis reproduites en plâtre, et enfin peintes.

Voici un lien d'illustration.

 

* Elle peut être réalisée en argile autodurcissante, une plaque un peu épaisse aux dimensions du toit (attention à la rétractation ! 10% !!) sert de base et l'on y grave les tuiles avec un outil adapté. Mon copain fphilou, du site MCP, a employé cette méthode avec succès.

 

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De ces deux méthodes, je retiendrai plutôt la seconde. Beaucoup plus réaliste, mais qui a tout de même l'inconvénient, selon moi, de présenter une toiture lisse et uniforme, ce qui était loin d'être le cas "à l'époque".

 

 


 

Un toit fait de tuiles différentes :

 

* Bonne nouvelle pour les paresseux, on peut les acheter dans le commerce ! Le PdG, le Petit du Grand en fait, basé à Roquevaire (le village à côté du mien), les vends sur les marchés, et sur internet ! Vous pouvez les commander ici.Eh non ! Vous ne rêvez pas ! 15€ les 100 tuiles ! Sachant qu'il m'en a fallu à peu près 2500 pour couvrir mes 5 bâtiments... je vous laisse faire le calcul !

 

* Mauvaise nouvelle pour les fauchés, va falloir sortir une planche et un rouleau à patisserie !! Les toits de Provence de l'ancien temps sont caractérisés par leur inégalité, leur non uniformité. Et c'est plutôt bien car la méthode la plus réaliste est aussi la moins honéreuse, par contre elle demande du temps... beaucoup de temps ! Les tuiles étaient moulées sur la cuisse du tuilier (jetez un oeil à ce magnifique santon Dankev), et cuites au four à bois. Ceci leur confère un aspect particulier et propre à chacune, les toits de tuiles romaines sont donc de couleurs variées, et de formes inégales. Le mieux est donc de faire ses tuiles une à une soi-même. L'argile ne coûte pas grand chose, et l'exercice est facile !

 

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Des bandes d'argiles sont étalées au rouleau à patisserie, puis découpées en rectangles de 2cm x 1.5cm. Ces rectangles sèchent ensuite sur le manche d'un pinceau pour garder leur forme bombée.

 

Pendant que les tuiles sèchent (comptez 24 à 48h), j'ai confectionné des bases de toits en carton plume, scellés sur les bâtiments avec de la colle PVA, puis j'ai bouché les jours avec du plâtre. Sur ce carton plume, même méthode que pour les bâtiments, une couche de sopalin enduit de plâtre pour faire accrocher le plâtre à venir.

 

Une fois que tout a été bien sec, j'ai fait du plâtre, en très petite quantité car la pose des tuiles est un peu longue, il faut y aller petit à petit. J'ai coulé mon plâtre sur la base de toit, en commençant par le bas et les tuiles à l'envers, puis j'ai scellé mes tuiles dans le plâtre.

 

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Le résultat me plait beaucoup, les tuiles sont toutes différentes, elles se chevauchent de manière inégale et rendent bien l'effet d'un toit ancien réalisé avec des tuiles faites à la main.

 

 

Prochaine (et dernière !!) étape, la peinture et la patine !


Publié dans Didacticiels

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A
J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte et un blog très intéressant. Je reviendrai m’y poser. N’hésitez pas à visiter mon univers (lien sur pseudo) A bientôt.
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S
Très bel article, très intéressant. Je reviendrai me poser chez vous. N'hésitez pas à visiter mon univers (lien sur pseudo). A bientôt.
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A
j'aime me promener sur votre blog. un bel univers. vous pouvez visiter mon blog (cliquez sur pseudo) à bientôt.
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N
formidable!
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M
Bonne et heureuse année aussi,d'un coin du globe où l'hiver se fait de plus en plus doux.
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